Le projet ESU a été mis en œuvre dans un contexte d’instabilité majeure, où les déplacements massifs, la fermeture d’écoles et les traumatismes liés aux violences ont compromis l’accès à l’éducation de milliers d’enfants. Un Jour Nouveau a apporté une réponse structurée en combinant soutien éducatif, protection de l’enfance et prise en charge psychosociale.


Actions principales réalisées :

·        Paiement des frais de participation aux examens nationaux (EXÉTAT et TENASOSP) pour 300 élèves finalistes déplacés, leur garantissant le droit de présenter les épreuves malgré la perte de revenus de leurs familles.

·        Mise en place d’un Espace Temporaire d’Apprentissage (ETA) pour 204 enfants vivant dans le camp des déplacés de Lushagala, incluant : l’aménagement de l’espace, la sélection des enseignants, la distribution de kits scolaires, et l’organisation des cours de récupération (rattrapage) en français, mathématiques et culture générale.

·        Organisation d’un Espace Ami d’Enfants (EAE) accueillant entre 300 et 430 enfants par rotation hebdomadaire, offrant :

o   Activités psychosociales,

o   Jeux et activités récréatives,

o   Écoute active,

o   Repas pour les enfants les plus vulnérables,

o   Soutien spécifique pour enfants en situation de handicap ou souffrant de malnutrition.

·        Séances d’identification et de sélection des bénéficiaires en collaboration avec l’inspection scolaire, la division provinciale, les écoles d’attache et les chefs de blocs du camp.

·        Suivi et accompagnement continu pour garantir la participation des enfants aux activités éducatives et psychosociales.


Principaux résultats atteints :

·        300 enfants déplacés ont présenté les examens nationaux (100 EXÉTAT, 200 TENASOSP).

·        Taux de réussite élevé :

o   96% des finalistes EXÉTAT ont obtenu leur diplôme d’État,

o   100% des élèves TENASOSP ont réussi.

·        204 enfants ont suivi des cours de rattrapage dans l’ETA.

·        430 enfants ont bénéficié des activités de l’EAE (au-delà des prévisions initiales grâce à la forte demande).

·        Prise en charge spécifique de 10 enfants souffrant de malnutrition et 2 enfants vivant avec un handicap mental.

·        Les activités psychosociales ont permis aux enfants de réduire le stress, de retrouver un espace sécurisé et de restaurer leur confiance malgré les traumatismes vécus.

Somme toute, le projet ESU a permis à 300 enfants déplacés de Mugunga de préserver leur droit à l’éducation malgré la guerre, en leur offrant un accompagnement complet incluant les frais d’examens, les cours de remise à niveau et un espace de protection et de guérison psychosociale.


Grâce à cette intervention, des centaines d’enfants ont pu poursuivre leur parcours scolaire, renforcer leur bien-être et retrouver un environnement sûr au cœur d’un contexte marqué par les violences, les déplacements et les pertes traumatisantes.